Quelle eau utiliser ?

L'arrosage du jardin demande d’énormes quantités d'eau. La question que vous devez donc vous poser est de savoir: ‘où vais-je trouver l'eau?’

L’eau du robinet

Il est hors de question d'utiliser la précieuse eau du robinet pour l'arrosage du jardin. Les deux options qui restent sont donc l'eau souterraine et l'eau de pluie.

L’eau souterraine

Pour atteindre la nappe d'eau phréatique, il faut un puits. La qualité de l'eau souterraine pompée dépendra de la profondeur. La profondeur idéale varie d'une région à l'autre. Les sociétés spécialisées disposent de cartes sur lesquelles les nappes phréatiques sont indiquées. Une obligation de signalisation s'applique d'ailleurs dans le cas de puits profonds. Soyez sur vos gardes et méfiez-vous de l'eau ferrugineuse. Si elle coule sur les revêtements en pierre quand vous arrosez, elle laissera des traces de rouille indélébiles.

L’eau de pluie

C'est une réserve plutôt limitée. Les plus grandes citernes d'eau de pluie installées chez les particuliers ont une capacité de 10 000 litres. Cette capacité sera rapidement épuisée si vous utilisez un système d’irrigation professionnel.

Sinon, vous pouvez puiser l'eau d'un cours d'eau ou d'une rivière – s'il y en a un(e) non loin de chez vous. Ici aussi, une obligation de signalisation est d’application.

La pompe

Le choix de la pompe dépend entièrement de la structure de votre installation d'arrosage. En effet, chaque circuit requiert un débit bien précis.

Il existe 2 modèles de pompes sur le marché: les pompes installées à sec ou immergées. Ces dernières sont placées dans le puits. C’est indispensable si le niveau d'eau dépasse les 8 mètres de profondeur. Une pompe classique installée à sec classique ne parviendrait pas à faire monter l'eau en surface.

Une pompe installée à sec se trouve en surface et aspire l'eau vers le haut. La profondeur d'aspiration de pareilles pompes est plutôt limitée, comparé aux possibilités qu'offrent les pompes immergées.